Fer à repasser : quel modèle choisir ?

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Le repassage est souvent synonyme de corvée. Pour plus de simplicité, les nouveaux fers à repasser rivalisent de puissance et de confort, avec la vapeur notamment. Et ils ont fort à faire face aux centrales vapeur devenues en quelques années quasi incontournables.

 

La vapeur, l’arme fatale contre les plis !

 

Le temps où les fers à repasser misaient uniquement sur la chaleur pour venir à bout des plis rebelles est révolu : aujourd’hui, la vapeur est au cœur de tous les arguments de vente des fabricants.

 

Pour défroisser le linge de façon efficace, il est impératif de détendre les fibres. Pour réaliser cette opération sans effort, la chaleur du fer et la vapeur sont nécessaires. En théorie, plus le débit de vapeur est important et plus le repassage est efficace.

 

Pour générer un maximum de vapeur, les fers traditionnels équipés de petits réservoirs sont passés à la vitesse supérieure avec l’arrivée des centrales vapeur. Ces dernières, qui étaient établies dans le milieu professionnel des pressings, se sont rapidement démocratisées. Pour encore plus d’efficacité, de véritables centres de repassage actifs sont venus s’ajouter à l’offre domestique. Ces engins se présentent sous la forme d’une presse à repasser, ou sous la forme d’une table chauffante, soufflante et aspirante…

 

Tous les produits du marché sont aujourd’hui d’une grande efficacité contre les plis. Mais cette performance a un coût. Comptez entre 10 et 100 € pour un fer à repasser à vapeur, de 50 à 500 euros pour une centrale vapeur et de 400 à plus de 1 000 € pour les centres de repassage.

 

Fer à repasser ou centrale vapeur ?

 

Si l’on met de côté les centres de repassage actifs encore très récents et peu commercialisés, reste le choix entre le fer à repasser et la centrale vapeur.

 

La grande différence réside dans la capacité du réservoir d’eau, et donc de la puissance du débit de vapeur. Un fer à repasser à vapeur présente un petit réservoir d’eau intégré. La capacité du réservoir étant restreinte, le temps de chauffe et de montée en vapeur est rapide. Les centrales vapeur ont un réservoir séparé de plus grande capacité (de 500 ml à 1,5 litre). Ce réservoir permet une plus grande autonomie mais permet surtout de générer un débit de vapeur plus important.

 

Sur le marché de la centrale vapeur, deux technologies se rencontrent :

 

la première s’appuie sur un seul réservoir de grande capacité où la vapeur est générée par chauffage. Deux handicaps majeurs : le temps de chauffe et de montée en vapeur est long, et lorsque le réservoir est vide, il est nécessaire d’attendre que la pression redescende pour le remplir à nouveau et le remettre en chauffe ;

 

pour pallier ces problèmes, la nouvelle génération de centrale vapeur embarque deux réservoirs d’eau. Le premier est comme dans la précédente technologie, une cuve sous pression où la vapeur se forme par chauffage. Le second réservoir est généralement translucide et amovible. Il s’encastre dans le premier réservoir pour l’alimenter en eau froide. Le temps de chauffe est ainsi réduit.

 

La centrale vapeur a un autre avantage sur le fer à repasser : le poids. En effet, le fer classique est plus lourd à manier. Cette différence de poids tient principalement au poids de l’eau du réservoir intégré dans le corps d’un fer à repasser classique. Autre avantage de la centrale vapeur : elle s’entartre moins qu’un fer à repasser classique. Mais elle est plus encombrante.

 

Les autres critères de choix

 

Il est important de comparer le débit de vapeur proposé par les différentes machines. Le débit de vapeur est exprimé en g/mn. Il varie énormément.

 

Outre le débit de vapeur, attention à la qualité de la semelle du fer. Les modèles d’entrée de gamme proposent souvent des semelles en aluminium ou en acier inoxydable. Ces matériaux ont tendance à se salir rapidement et à laisser des traces sur le linge. En milieu de gamme, les semelles sont plus souvent réalisées en durilium ou en chrome. Ces matériaux très glissants et performants sont surclassés par les semelles en saphir ou en anadilium. Ces deux matériaux haut de gamme quasi indestructibles se trouvent uniquement sur les semelles des produits de luxe ou professionnels.

 

L’autre critère à prendre en compte est la puissance de chauffe du fer. Plus la puissance est élevée et plus les plis abdiquent.

 

Enfin, la polyvalence du fer à repasser : certains fers classiques proposent des fonctions de défroissage vertical. Cette fonction permet d’enlever les plis d’une veste sans l’ôter du cintre par exemple.

 

De la même manière, la fonction spray n’est pas toujours disponible sur les fers classiques. Elle n’est disponible que sur les fers classiques puisqu’ils disposent d’un réservoir interne. Pour les centrales vapeurs, elle est remplacée par un surplus de vapeur moins efficace globalement qu’une giclée d’eau.

 

À noter : certains fabricants proposent depuis quelques années des fers à repasser à vapeur sans cordon d’alimentation. Ces produits sans fil se rechargent en les posant sur un socle relié au courant. Nos astuces : Pour limiter la formation de tartre dans les réservoirs des fers à repasser, l’idéal est d’utiliser de l’eau de pluie filtrée. Le détartrage d’un fer à repasser peut être réalisé avec les dosettes de produit détartrant que l’on trouve généralement dans les paquets de filtres à café.